Courez voir le film « Premiers crus » !
« J’y étais !!! »
Eh oui, comme quelques dizaines de privilégiés, j’ai pu découvrir, en avant-première, le dernier film de Jérôme Le Maire, « Premiers Crus », qui sortira dans les salles le 23 septembre prochain.
La salle est étrangement peuplée de filles… et si vous vous demandez pourquoi, la réponse est simple : Gérard Lanvin himself est là ☺ Il se prête chaleureusement au jeu des questions avec la salle et quand il sourit !!! Comment dire ? Rien, juste en profiter !
Jérome Le Maire précise d’entrée de jeu : « je ne suis pas bourguignon mais j’aime la région depuis de nombreuses années, tout particulièrement les vignes en coteaux, le vallonnement harmonieux, et la lumière rasante de l’automne qui annonce les vendanges ». Il souligne également que « rares sont ceux qui savent exactement à quoi ressemble la Bourgogne. En me baladant dans les vignes, dans ces décors incroyables, j’ai senti qu’il y avait de très belles histoires à y raconter ». Tout cela est parfaitement rendu dans le film.
Car ce film est un vibrant hymne à la Bourgogne, à ses paysages, à ses climats (on en revient toujours là !).
Quant à Gérard Lanvin, il est visiblement heureux d’avoir fait ce film, un film simple mais sincère. Pour lui, ce film est une vraie histoire d’hommes, de citoyens de la Terre comme lui. Alors qu’il a grandi dans le bordelais, il a, lui aussi, été touché par le relief particulier qui donne une fibre au paysage, un son particulier que l’on ne retrouve pas dans sa région d’origine. Il nous raconte en souriant quelques anecdotes de tournage : une Paulée pendant laquelle il a mangé du bœuf bourguignon pendant une demi-journée, la dégustation d’un « Romanée Conti 1966 » qui était en fait du jus de raisin, ou encore le jour où l’un des techniciens a annoncé qu’il allait chercher « l’enjambeur »… et qu’il s’est demandé qui méritait un tel surnom !
L’histoire est en effet, une histoire d’Hommes et de Femmes de la Terre. Charlie Maréchal, fils de viticulteur, a quitté sa Bourgogne pour devenir un œnologue parisien, auteur d’un guide renommé dont les notes font chaque année trembler tous les vignobles français. Mais en Côte-d’Or, l’exploitation viticole familiale file à la faillite, son père n’y croit plus. Charlie revient en Bourgogne, dépose son beau costume et rechausse les bottes. Entre une météo capricieuse et un cépage délicat, Charlie va devoir prouver à son père qu’il est digne de ce terroir transmis de génération en génération dans leur famille. Tout cela avec une belle histoire sentimentale pour qu’il n’y ait pas que les bourguignons qui aillent voir le film.
Franchement, le 23 septembre, allez voir « Premiers Crus » : la Bourgogne y est magnifique, elle a mis son plus bel habit pour conquérir le public français (mais aussi le public international, puisque le film a déjà été pré-vendu au dernier festival de Cannes à de nombreux pays). Une belle vitrine qui nous permettra sûrement de conquérir de nouveaux amoureux de la Bourgogne !